Être chargée d’inventaire en musée : découvrir l’envers du décor

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Nouvelle rentrée, nouvelle série de portraits de métier ! Aujourd’hui, je vous présente un incontournable du monde muséal, patrimonial et culturel : le métier de chargé d’inventaire et d’études documentaires raconté par Agathe Moyet. Le musée est un milieu qui recèle de trésors de métiers et de possibilités. C’est une grosse usine à emplois allant de la médiation culturelle, à l’accueil en passant par la sécurité. On y trouve tout un tas de petites ou de grandes portes par lesquelles il est possible d’entrer. Du coup, on touche ici un domaine très attractif lorsqu’on s’intéresse aux métiers de la conservation et du patrimoine. Explorons ensemble l’envers du décor avec Agathe pour ce portrait de métier n°6.

Portrait de métier #6 – Chargée d’études documentaires et d’inventaire

Agathe Moyet, toujours souriante et joyeuse, nous transmet de la bonne humeur dans ce nouvel article. Elle se décrit comme déterminée, très organisée et méthodique. Et il en faut de la détermination pour travailler dans le milieu de la conservation du patrimoine. Très perfectionniste, elle travaille au musée George Sand et de la Vallée Noire dans l’Indre. Elle nous dévoile aujourd’hui les fabuleux aspects du monde muséal et la réalité parfois dure et brutale des concours patrimoniaux !

Bonne lecture !

Quel était le métier de tes rêves avant d’entrer en Histoire de l’art ?

Et bien, j’ai eu plusieurs métiers de rêve, mais ça a toujours concerné l’Histoire et le patrimoine. À 7 ou 8 ans, je voulais être archéologue ou paléontologue (les squelettes ça fait toujours rêver !). Au collège, j’ai commencé à m’intéresser au monde des musées. J’ai visité le musée du Louvre pour la première fois à 12 ans et ça m’a énormément fasciné. Ensuite, au lycée, j’ai réfléchi sérieusement au parcours qu’il fallait pour travailler dans le milieu de la conservation du patrimoine.

Dans tous les cas, le métier de mes rêves depuis mes 14 ans, c’est : conservatrice au Château de Versailles !

Histoire de l’art, c’est s’ouvrir au monde qui nous entoure. L’Art, ce n’est pas seulement des jolis tableaux, c’est aussi savoir regarder et développer une ouverture d’esprit !

Quelles qualités sont nécessaires pour réussir :

De la passion avant tout je pense.

Peux-tu nous donner un aperçu de ta formation ?

Après un bac L, j’ai fait une Licence d’Histoire à l’Université de La Rochelle en choisissant des options en rapport avec la culture et le patrimoine. J’ai ensuite intégré le Master d’Histoire de l’Art de l’Université de Tours, en me spécialisant en Histoire de l’Art moderne avec un mémoire de recherche sur un hôtel particulier des XVIIIe et XIXe siècles à Tours.

Professionnalisation et stage indispensables pour maximiser ses chances

Après cela, j’ai décidé de terminer ma formation par un Master 2 en Patrimoine culturel immatériel. Ce Master visait à nous faire connaître les éléments qui touchent au patrimoine culturel qu’il soit matériel ou immatériel. L’avantage de ce master, c’est l’aspect très professionnalisant.

Puis, j’ai terminé ce Master par un stage de fin d’études de 5 mois. J’ai réussi à décrocher ce stage au Château de Versailles au service des plans et affaires patrimoines et au service de la conservation. Je réalisais ainsi mon rêve de travailler à Versailles, la boucle est bouclée !

Château de Versailles - cour de marbre - par Agathe Moyet - Portrait de métier #6 – Chargée d’études documentaires et d’inventaire
Crédit : la cour de marbre du Château de Versailles par Agathe Moyet (tous droits réservés, août 2017)

Pourquoi avoir choisi Histoire de l’art à l’origine ? C’était voulu ou juste transitoire ? Quel était l’avis de ton entourage ?

J’ai choisi cette voie, car c’était une évidence pour moi.

J’ai toujours été passionnée d’Histoire, d’art et de patrimoine. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours visité des sites, des châteaux, des musées et c’était tout naturel pour moi de faire mes études dans cette filière. Et le jour où j’ai visité Versailles, j’ai su que c’était vraiment ce que je voulais faire : étudier l’Histoire et l’Art.

Pour mon entourage, ça n’a pas été une surprise, car je suis passionnée par ce domaine depuis très longtemps. Mes proches m’ont toujours poussé à faire ce qui me passionnait, ils m’ont toujours dit « Éclate-toi dans tes études, comme ça, tu ne regretteras rien ! ». Et ils avaient entièrement raison, parfois, il faut écouter ses parents !

As-tu fait des choix stratégiques en vue d’un métier ?

Oui complètement !

Dès ma première année de Licence d’Histoire, je savais que je voulais devenir conservatrice du patrimoine. J’ai donc cherché les parcours types hors cursus École du Louvre, car c’était inaccessible pour moi.

Quelles sont les voies à privilégier pour réussir les concours ?

J’ai été conseillée par le Conservateur du Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle, ainsi que par l’Attachée de Conservation des Musées d’Art et d’Histoire de La Rochelle. Ces derniers m’ont tous les deux confirmé que faire un cursus en Histoire et Histoire de l’Art ne pouvait être qu’enrichissant. J’avais donc décidé qu’après ma Licence d’Histoire, je continuerai mes études dans la filière Histoire de l’Art pour enrichir le plus possible mon parcours.

Est-ce risqué de ne faire que de l’Histoire de l’Art ?

Les métiers de la conservation, et d’abord les concours, demandent beaucoup de culture générale et de connaissances poussées sur des périodes historiques très précises. De plus, je trouve que les études d’Histoire enseignent parfaitement la manière de problématiser un sujet.

L’Histoire de l’Art est indispensable aussi. Elle apporte des compétences indispensables en analyse d’œuvres. Et surtout, elle nous donne toutes les connaissances sur les mouvements artistiques et le vocabulaire spécifiques qu’il est primordial de connaître si on veut travailler au quotidien dans ce domaine.

Tu as été admissible aux épreuves du Concours d’attaché de conservation. Tu peux nous en dire un mot. Comment as-tu vécu l’expérience ? Est-ce que c’est dur ?

J’ai ces concours en ligne de mire depuis ma première année de Licence d’Histoire. Je les avais encore plus en tête en Master d’Histoire de l’Art, puisqu’à Tours, ils ont une option « Préparation aux concours de conservation et de documentation » que j’ai choisie

Après mon Master 2, j’ai préparé le concours d’Attaché de conservation pendant un an et demi grâce à une formation du CNED. J’ai été très bien entourée par mes proches qui m’ont soutenu, mais ça reste très difficile.

Il ne faut pas se le cacher, c’est très dur. On se demande sans cesse si on peut y arriver. Il faut se motiver tous les jours à travailler et bien s’organiser pour ne rien laisser au hasard. Cette formation a été très formatrice et c’est grâce à elle que j’ai appris l’essentiel des choses à savoir pour travailler dans un musée.

Un concours ne se prépare pas un mois avant. Ça se prépare tout le temps, tous les jours au minimum un an à l’avance. Il faut consulter des articles de presse sur la prochaine ouverture d’un grand musée, lire des livres en rapport avec le patrimoine et discuter des nouvelles lois culturelles avec son entourage. Tout ça est très important. 

Apprendre, préparer et réussir les concours : les clés de la réussite

Ensuite, le profil universitaire n’a pas beaucoup d’incidence. Excepté, j’en suis persuadée, d’avoir un cursus en Histoire et Histoire de l’Art. À défaut, on est obligé d’apprendre beaucoup de choses par soi-même et ça peut devenir encore plus difficile… Il y a beaucoup, beaucoup de choses à apprendre pour ces concours !

Pour autant, la formation, c’est du théorique. Pour connaître réellement les métiers de la conservation, rien de mieux que la pratique avec des stages et des expériences professionnelles.

En bref, il faut être bien accroché et ne rien lâcher. Les concours sont très difficiles à avoir. En plus, il y a très peu de postes pour beaucoup de candidats. Les clés de réussite, c’est d’être très motivé et savoir être autonome pour travailler sur le long terme.

As-tu ressenti du désespoir ou de l’incertitude à un moment ?

Durant ma vie universitaire non pas spécialement.

J’ai toujours eu en tête mes objectifs professionnels et ça m’a permis de rester motivée pour faire le métier que j’aime. En revanche j’ai déjà eu de l’agacement vis-à-vis de certaines personnes qui m’ont dit qu’après des études d’Histoire et d’Histoire de l’Art la seule voie à suivre était celle de l’enseignement.

J’ai eu beaucoup de mal à casser ces tabous ! Le fait que tout le monde pense qu’il n’y ai que le métier de prof après ce cursus est frustrant. Ce sont aussi des concours très difficiles ! 

Ton meilleur souvenir à la fac ?

Je pense que c’est mon stage à Versailles. Sans ce stage, je n’aurai peut-être jamais pu travailler dans cette institution qui me fait tant rêver. J’ai vécu une de mes meilleures expériences professionnelles. 

Galerie des glaces au château de Versailles - Portrait de métier #6 – Chargée d’études documentaires et d’inventaire
Galerie des glaces du Château de Versailles, par Satoshi Nakagawa (CC-BY-SA 2.0 – mai 2019)

Une fois diplômée, quel a été ton parcours ? Est-ce que c’était long de trouver un job ? Tu as eu du choix, des opportunités insoupçonnées ?

Une fois mon Master 2 en poche, en août 2017, j’ai tout de suite décroché un poste d’attachée de production et de diffusion au sein d’un ensemble de musique Renaissance à Tours. Ce poste n’était pas tout à fait en lien avec mes études, mais il était en rapport avec la valorisation d’un patrimoine vivant et musical, ce qui me plaisait beaucoup. 

J’ai tout de même décidé de ne pas continuer l’aventure pour me recentrer sur mon projet professionnel : passer les concours de conservation du patrimoine. C’est là que j’ai passé 1 an et demi à préparer ces concours avec le CNED.

Dépasser les difficultés et savoir rebondir

Puis en 2019, j’ai passé les concours, que je n’ai pas eus malheureusement. S’ensuit une période très difficile. J’ai commencé à chercher un emploi courant 2019 pour décrocher un poste en lien avec mon projet
professionnel qu’en janvier 2021.

J’ai donc passé quasiment 2 ans en recherche d’emploi et ça a été très difficile moralement. J’ai envoyé plus de 200 candidatures, en répondant à des offres ou en candidatures spontanées, dans des musées, des monuments historiques, des services culturels de collectivités, des associations, et ça dans toute la France. À chaque refus, la réponse qui m’était le plus souvent donnée était mon manque d’expérience.

Aujourd’hui si personne ne donne une chance aux jeunes de débuter leur carrière, il sera difficile de se faire une expérience. 

Je préfère être honnête et dire que oui aujourd’hui lorsqu’on fait des études en Histoire ou Histoire de l’Art, il est très difficile de trouver un emploi après sans passer (et réussir) des concours. Il ne faut pas se le cacher.

Provoquer la chance et saisir une opportunité !

En revanche, dans mon malheur, j’ai été très agréablement surprise de voir qu’il y avait quand même beaucoup d’offres d’emplois très diverses, allant de la médiation, à la régie des œuvres, chargée de collections, chargée de communication, ou même dans le domaine du livre et de la lecture, etc. plein de domaines dans lesquels on peut tout à fait postuler avec des études d’Histoire de l’Art.

Mais voilà, il faut garder en tête que c’est compliqué de trouver une première expérience puis de trouver un CDI. Ces métiers sont des métiers passion. Il faut savoir être patient avant de trouver une institution de manière définitive.

Tu es chargée d’inventaire et d’études documentaires : peux-tu nous décrire ton travail ? Est-il facilement accessible ?

Mon travail au quotidien consiste au récolement et à l’étude de toutes les œuvres présentent dans la collection Beaux-Arts et Arts Graphiques du musée (ce qui représente plus de 1400 objets).

Concrètement, le récolement ça consiste à vérifier la présence des objets dans les réserves et le musée, s’assurer que leur fiche d’inventaire est bien inscrite dans le registre et qu’elle soit bien renseignée.

J’en profite également pour reconditionner les œuvres (les mettre dans des pochettes, des classeurs et des boîtes de conservation) et faire également une liste des œuvres en mauvais état en vue d’une future campagne de restauration.

Une fois les notices d’œuvres vérifiées et rectifiées, je les verse sur la base régionale des Musées en Centre-Val de Loire et sur la base Joconde, qui est la base du Ministère de la Culture pour les Musées de France. Cela permet une plus grande visibilité de nos collections pour le public.

Portrait d'Agathe Moyet dans les réserves du musée George Sand et de la Vallée Noire - Portrait de métier #6 – Chargée d’études documentaires et d’inventaire
Portrait d’Agathe Moyet dans les réserves Beaux-Arts et Arts Graphiques du musée George Sand et de la Vallée Noire, par Agathe Moyet (tous droits réservés – janvier 2021)

Enfin, je travaille également à l’étude documentaire de toutes ces œuvres pour alimenter des dossiers d’œuvres et d’artistes afin de préparer de futures expositions.

Je suis au contact des œuvres tous les jours. Je les « chouchoute », je les analyse en détail et c’est ça qui me plait. C’est vraiment le métier que je veux faire sur toute ma carrière !

Mon travail appartient au domaine culturel, et plus précisément au domaine de la conservation du patrimoine et de la recherche. Je pense qu’il peut être facilement accessible pour quelqu’un qui a fait des études en Histoire de l’Art. Pour autant, il faut tout de même avoir quelques expériences en récolement, inventaire et en travail avec des collections.

Un mémoire de recherche est un gros plus pour apprendre le travail d’études et de recherche qui peut être demandé sur les œuvres, sur internet (Gallica, Persée, Cairn, etc.), mais aussi en bibliothèques et archives.

Il y a-t-il des exigences particulières concernant ce métier ?

Oui, je pense qu’il faut être vraiment organisé, méthodique et puis avoir quand même les bases des normes de conservation préventive, de manipulation d’objets et d’inventaire. Il faut être méticuleux et patient afin de ne pas abîmer les œuvres lors de manipulations.

Quelles sont les difficultés liées à la nature de ton métier ?

La seule difficulté est la manipulation et la manutention des œuvres. Parfois on a de grands tableaux, avec des cadres ornementés qui peuvent être très lourds. Dans ces cas-là, il est difficile de faire le récolement, le conditionnement ou le rangement seul et il faut être aidé. Ça demande donc une organisation supplémentaire pour pouvoir travailler à deux, voire plus.

Il y a aussi des boîtes remplies de plein de documents qui sont lourdes ou difficiles à déplacer. Il faut simplement admettre que certains soirs quand on rentre chez soi, on peut avoir un peu mal au dos !

Une autre difficulté liée à ce métier ça peut être le manque de moyens financiers. On peut manquer d’argent pour faire restaurer des œuvres ou commander du matériel de conservation plus adéquat à nos collections. Ça peut être assez frustrant, car ça nous empêche d’avancer dans notre travail. Mais ça permet aussi de développer des qualités d’adaptation et savoir rebondir. 

Pour toi, quelles sont les qualités essentielles pour faire ce que tu fais ?

Encore une fois, je dirais la passion pour l’art et les œuvres.

Pour moi, c’est LA qualité à ne pas mettre de côté. Il faut vraiment aimer ce métier pour pouvoir être attentif aux moindres petits détails importants sur les objets. Enfin, savoir les manipuler avec prudence et avoir l’envie et le plaisir de les mettre en valeur pour les transmettre le mieux possible aux publics est impératif. 

Il ne faut pas non plus mettre de côté les qualités relationnelles qui sont très importantes, il faut toujours discuter de ce qu’on fait avec ses collègues afin que tout le monde puisse savoir où on range les œuvres, notre méthode de conditionnement, etc. car beaucoup de personne sont amenées à venir consulter les œuvres ou les prendre pour une future exposition. 

Quel profil correspond le mieux à ton métier ?

Je pense qu’il faut être à l’écoute, attentif et être capable de résoudre des problématiques diverses (surtout en ce moment avec la situation sanitaire où il faut apprendre à rebondir à chaque instant !). Etre minutieux, savoir observer et regarder et avoir un esprit logique, sont autant de qualités qui ne pourront que vous servir dans ce métier !

Ton métier en une image ?

Réserve du Louvre-Lens par Agathe Moyet - Portrait de métier #6 – Chargée d’études documentaires et d’inventaire
Réserves du Louvre-Lens (© Louvre Lens – Réserves)

Je pense qu’il faudrait plusieurs images pour vraiment montrer toute la richesse et toutes les possibilités qu’offre mon métier, mais celle-ci résume plutôt bien la conservation du patrimoine. 

On travaille tous les jours dans les coulisses du musée, auprès d’œuvres inédites et peu montrées au public ! Sur cette image on voit la diversité des œuvres qui sont conservées en réserve, et c’est aussi ça qui fait que ce métier est plus qu’enrichissant : on travaille avec du mobilier, des sculptures, des tableaux, des documents papiers, etc.

Une œuvre d’art qui a marqué ta vie ?

Pour moi, ce n’est pas une œuvre d’art, mais un monument historique : le Château de Versailles.

Vue des jardins depuis le château de Versailles, par SumuLee (CC-BY-SA) - Portrait de métier #6 – Chargée d’études documentaires et d’inventaire
Vue des jardins depuis le château de Versailles, par SumuLee (CC-BY-SA)

Je commence à beaucoup radoter avec ce Château ! Lorsque je l’ai visité, j’ai vraiment eu ce déclic qui m’a fait dire que mon émotion pour ces lieux chargés d’Histoire devait faire partie intégrante de ma vie et de mon futur métier.

Un film et un livre à conseiller pour nos historiens de l’art ?

Pour le film à conseiller, je dirais « Gatsby le Magnifique » de Baz Luhrmann sorti en 2013.

C’est un film magnifique qui vous plonge complètement dans l’ambiance de la fin des années 1920 aux États-Unis. On y retrouve l’architecture, l’art décoratif et les musiques (reprises et réadaptées aux musiques actuelles) de l’époque et le tout forme une harmonie incroyable ! Cette période est pourtant loin d’être ma période préférée, mais ce film m’a vraiment fait apprécier et fait redécouvrir les beautés de l’Art Déco !

Et si je dois conseiller un livre, ou plutôt une série de livres, je dirai la collection « Vocabulaires » des Éditions du Patrimoine. Ce sont des ouvrages très techniques donc qui ne sont pas faits pour être lus le soir au coin du feu, mais plutôt pour compléter ses cours. Ce sont de très beaux livres, en plus d’être très instructifs.

Les photographies sont sublimes et vous avez beaucoup de thématiques disponibles : l’architecture, la sculpture, les jardins, le mobilier, etc. J’ai utilisé celui sur l’architecture pour ma part pour la rédaction de mon mémoire d’Histoire de l’Art et je dois dire qu’il m’a été complètement indispensable !

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Enfin, pour finir, un petit mot d’encouragement !

Lancez-vous et faites ce qu’il vous plait avant de réfléchir à un futur métier. Les études d’Histoire de l’Art vous amèneront quoi qu’il en soit vers une magnifique carrière !

Chargée d’inventaire en bref

Qualité rédactionnelle et analyse
Diffusion et valorisation de documents
Compétences en recherche et organisation
Autonomie et rigueur
Être attentif au détail et soigneux
Connaissances en art poussées
Connaître les valeurs du service public
Transmission et valorisation de connaissances
Être méthodique et force de propositions

Crédit : image de Mélanie Chagneau : Tous droits réservés

Conclusion

Agathe évolue dans le domaine exigeant de la conservation et du patrimoine, un secteur qui regorge d’opportunités professionnelles, mais notoirement difficile d’accès. Les places sont limitées, et les concours ne ménagent pas les candidats. Bien que l’acquisition d’une première expérience par le biais de stages soit toujours préférable, il est impératif de ne rien lâcher et de persévérer dans ses candidatures.

✏️ N’hésitez pas à partager vos propres expériences et conseils dans les commentaires. Je serai ravie de découvrir de nouvelles idées pour enrichir cette exploration.

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3 Comments
  • Emma MASSART

    Répondre

    Bonjour, je me demandais s’il n’y avait aucun problème à seulement faire des études d’Histoire de l’art. Est-ce suffisant, selon vous ?
    De plus, concernant les deux dernières années d’étude (la quatrième et la cinquième), il y a-t-il une formation particulière à suivre ? (autre que l’Histoire de l’art, si je continue dans cette voie)
    Enfin, est-il nécessaire de savoir parler des langues étrangères ?

    • Clémence

      Merci pour toutes ces questions. Je vais répondre à la plus simple d’abord. Oui, il est important de savoir parler des langues étrangères. Je dirais au moins l’anglais, ensuite en Histoire de l’art, l’italien et l’allemand sont assez utiles. C’est un réel plus pour se distinguer et c’est toute la question en Histoire de l’art. Du coup, je pense qu’il est aussi essentiel de se spécialiser très tôt. Il n’y a aucun problème à ne faire que de l’histoire de l’art au début, mais cela ne sera peut-être pas suffisant pour sortir du lot. Très vite, il faut penser stratégique et combiner son parcours avec une formation plus pro. Vous pouvez, en effet, le faire au niveau master ou en troisième année de licence parfois. En ce qui concerne, le métier de chargé d’inventaire, préférez peut-être un cursus en conservation du patrimoine ou régie des œuvres… Il y a plein de possibilités. Je ne pourrais pas toutes vous les énumérer ici, néanmoins les formations sont nombreuses. Pour vous documenter sur une formation en particulier, je conseille souvent de parcourir les profils LinkedIn en lien avec votre idée de métier et de regarder le parcours des personnes… J’espère vous avoir répondu au mieux et vous souhaite bonne chance !

  • Emma MASSART

    Répondre

    Oui effectivement, cela m’aide, merci! Je vais aller consulter ce que vous m’avez proposé et je reviendrai vers vous si j’ai à nouveau des questions, merci!

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