Changer d’outils ou changer de méthode ? C’est une interrogation qui surgit fréquemment lorsqu’on s’immerge dans l’exploration d’un sujet de recherche. Comme nous l’avons exploré dans un précédent article, l’approche pour analyser un sujet est unique à chaque individu et évolue à chaque étape du projet. L’élément central demeure l’adaptation. Dans cette optique, se demande-t-on s’il est possible de changer d’outil sans altérer la méthode, et vice versa ? Existe-t-il une connexion inévitable entre les sujets d’étude, les outils, et les méthodes ? Cet article vise à démystifier la manière dont un sujet prend forme en permettant une adaptation infinie de vos outils et méthodes. »
1. Outils et méthode, une dynamique au service du sujet
Comme vous l’aurez compris, un sujet peut maintenir sa cohérence même lorsqu’on emprunte des chemins apparemment contradictoires. L’exploration d’un sujet implique des détours, des marches arrière et des écarts inévitables. En quête de cohérence, la recherche soulève constamment des questions, un processus tout à fait normal.
Ces interrogations concernent souvent la méthode choisie pour structurer notre travail, en particulier la collecte et l’exploitation de la documentation. Chacun de nous a ses propres systèmes de documentation. Cependant, avant de se lancer tête baissée, il est crucial de se demander si ces outils sont fiables et surtout s’ils sont conçus pour résister à l’épreuve du temps.
Trois outils pour une bonne synergie
Le point de départ incontournable est l’outil informatique. Il permet une prise rapide de notes, la sauvegarde de multiples copies, le transport aisé et la conservation à portée de main des documents, ainsi que leur classification. Cette instantanéité facilite grandement la recherche, mais exige également une organisation rigoureuse.
Le deuxième pilier repose sur les bases de données bibliographiques telles que Zotero ou Mendeley. Ces outils permettent une édition rapide des références, la conservation de vos listes de lectures, ainsi que le partage efficace de vos recherches. Pour enrichir davantage cette démarche, vous pouvez également les associer à des applications de prises de notes en ligne telles que Evernote, Obsidian, ou DEVONtechnologies.
Le troisième élément crucial réside dans la simplicité d’une combinaison entre le bon vieux carnet de papier et la puissance de votre mémoire. Souvent, les méthodes les plus simples s’avèrent être les plus efficaces. Une mémoire bien entraînée est capable d’assembler naturellement les données collectées pour résoudre votre sujet. Le carnet devient alors votre allié pour capturer des idées fugaces, des citations, des rendez-vous, ainsi que pour noter des questions cruciales.
2. Prendre un temps pour chercher comment chercher
Ces méthodes de classement ne doivent pas nécessairement être gravées dans le marbre, mais il est fréquent que vos outils dépendent les uns des autres. L’objectif essentiel est de découvrir la synergie qui fonctionne le mieux pour vous, une synergie que vous maintiendrez après l’avoir rigoureusement testée. La performance de votre méthode dépend également de l’entretien régulier de vos outils. Chacun de ces outils interagit comme des vases communicants, se complétant mutuellement. Ce n’est qu’en fréquentant presque quotidiennement, parfois de manière inconsciente, votre sujet que vous pourrez réellement en tirer quelque chose.
La conception de votre système d’outils doit être orientée vers la durabilité. Ainsi, il est normal et crucial, dès le départ, d’investir du temps dans l’élaboration méthodique en comparant les outils à votre disposition. Ce temps investi n’est ni superflu ni perdu ; au contraire, il vous épargnera des ajustements trop fréquents en cours de route. Je me répète, mais tout doit être planifié pour que ça tienne sur la durée. Lorsqu’on s’engage dans une thèse, on ne mesure pas toujours le chemin à parcourir jusqu’à la soutenance…
3. Explorez votre sujet « des atomes aux molécules »
Mon ancien directeur de recherche avait cette vision captivante de la recherche comme un puzzle en perpétuel mouvement. Pour lui, c’était l’union harmonieuse d’outils et de méthodes, en constante évolution, façonnant un ensemble cohérent. Les outils changent, les méthodes s’adaptent, le sujet se développe. Tout s’assemble pour créer de nouvelles perspectives. On ajoute, on enlève, on laisse mûrir, parfois, on oublie même…
Vos outils et vos méthodes donnent du corps à votre sujet.
Le changement, inhérent à tout parcours de recherche, n’est pas une remise en question systématique. Il témoigne plutôt de votre inventivité et de votre aptitude à vous adapter. Gardez à l’esprit que vos choix dirigent fréquemment votre sujet vers de nouvelles perspectives, contribuant ainsi à son enrichissement à long terme. En fin de compte, la cohérence de votre sujet d’étude peut-elle être réduite à une simple question de méthode ?
Des outils fiables et des méthodes flexibles pour une nébuleuse d’opportunités.
Une méthode, par nature, est modulable et ajustable, tandis qu’un outil doit être choisi pour sa fiabilité, facilitant ainsi votre travail et pouvant être remplacé rapidement en cas de besoin. Ainsi, il n’y a pas de lien rigide entre les outils, les méthodes et le sujet choisi. Votre confort prime, et si vous envisagez un changement, interrogez-vous sur la valeur ajoutée de cette modification et les raisons qui la sous-tendent. Vous l’aurez compris, chaque changement engendre également l’évolution du sujet. En recherche, rien n’est gravé dans la pierre. Qu’en pensez-vous ?
Conclusion
Votre arsenal d’outils et de méthodes crée une synergie unique, et chaque ajustement contribue à sculpter la trajectoire de votre sujet. Souvenez-vous, rien n’est immuable en recherche. Chaque modification, aussi minime soit-elle, peut ouvrir de nouvelles portes et révéler des perspectives insoupçonnées. Les changements ne sont pas des remises en question, mais des opportunités d’évolution et d’enrichissement. La cohérence d’un sujet ne réside pas seulement dans la méthode, mais dans la capacité à naviguer habilement à travers les outils et les approches, tout en restant adaptable. Ainsi, dans cette aventure continue, la clé réside dans votre flexibilité, votre créativité et votre persévérance.
✏️ N’hésitez pas à partager vos questions dans les commentaires. Je serai ravie de découvrir d’autres pistes pour enrichir cette exploration.
✨ Envie de poursuivre la lecture ? Je vous invite à lire cet article pour approfondir ce sujet : Qu’est-ce qu’une bonne méthode en Histoire de l’art ?
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